31 août 2007

Lubumbashi : EXILU 2007, conférence "opportunités d’investissement au Congo-Kinshasa" (partie 1)

Source : exilu s.p.r.l.
Date de survenance : 31 août 2007
Date de première publication sur Internet : 29 août 2007

Texte intégral :
EXILU 2007 propose aussi une grande conférence, en 2 parties :
"opportunités d’investissement en République Démocratique du Congo ou RD Congo"


Introduction :
Parallèlement aux activités foraines, EXILU 2007 offre une grande conférence avec comme thème "les opportunités d’investissement en RDC".
La conférence sera animée par d’éminentes personnalités du monde économique tant au niveau provincial que national.

L’objectif principal de cette manifestation est d’informer les investisseurs potentiels et le public en général sur les potentialités dont notre pays regorge en matière d’investissement.

Communications et programme de la partie 1
Lieu : Cercle Hellénique
Date : vendredi 31 août 2007 de 14h00 à 17h00

Mot d’ouverture : Gouverneur de la province du Katanga

1. Les opportunités d’investissement en RDC.
Orateur : Directeur Général de l’ANAPI
(Agence Nationale pour la Promotion des Investissements, Kinshasa)

2. Le secteur minier, moteur de croissance économique et de création d’emplois.
Orateur : Ministre provincial des mines et affaires foncières du Katanga

3. La perception de la RDC comme destination pour les investisseurs.
Orateur : Conseiller économique et commercial de l'ambassade de Belgique à Kinshasa

Lubumbashi : journée africaine de la médecine traditionnelle = manifestations, exposition et revendications des tradi-praticiens !

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 31 août 2007
Date de première publication sur Internet : 01 septembre 2007

Texte intégral...aux fautes de frappes et aux erreurs (30 septembre au lieu du 31 août !...) près :
Lubumbashi : médecine traditionnelle, les praticiens réclament plus de considérations.

Les tradi-praticiens ont organisé des manifestations à la Halle de l'étoile à l’occasion de la journée africaine de la médecine traditionnelle célébrée le 31 août.
Ils demandent à être reconnus au même titre que les praticiens de la médecine moderne, rapporte radiookapi.net

Pour les tradi-thérapeutes du Katanga, la médecine traditionnelle rend depuis toujours de bons services à la population.
Ils déplorent cependant qu’en RDC les médecins traditionnels soient très mal vus.
Ils sont qualifiés de charlatans, sorciers ou féticheurs.

Dans leur mémorandum, les tradi-thérapeutes ont demandé plus de considération :
« En cas de mort d’un malade dans une formation médicale moderne, cela est naturel.
Mais, si le même malade meurt chez les tradi-thérapeutes, on l’a tué, on l’a intoxiqué.
Devant la justice, nous demandons aux législateurs congolais de concevoir une loi en rapport avec la pratique de la médecine traditionnelle, et que cessent les arrestations ou condamnations arbitraires des praticiens de la médecine traditionnelle.
»

Le ministre provincial de la santé a affirmé pour sa part que près de 80% des malades de la province du Katanga recourent à la médecine traditionnelle.
Selon lui, c’est parce qu’elle est moins coûteuse, facilement abordable et de proximité.

L’association des tradi-thérapeutes a exposé ses produits à l’occasion de cette journée.

Lien vers le texte original, intégral

Lubumbashi : pollutions diverses par les entreprises minières et déboisement continuent de plus belle...

Source : mediacongo.net, La Prospérité
Date de survenance : 31 (?) août 2007
Date de première publication sur Internet : 03 septembre 2007

A lire sur "La Chronique du Katanga" :
La Chronique du Katanga
www.katanga.info: Mission d'enquête sur la pollution environnementale due aux "activités minières" : le ministre national n'a pu que constater un désastre général...


A Lubumbashi, le ministre Didace Pembe s'est rendu dans 3 entreprises minières qui exploitent le cobalt et le cuivre, à savoir Rwashi Mining, Chemaf et Somika.

Lubumbashi : BHP Billiton cherche un "contrôleur financier" très qualifié et bilingue français-english ! Avant le 15 septembre !

Source :mediacongo.net
Date de survenance :31 août 2007
Date de première publication sur Internet :31 août 2007

Texte intégral :
Offre d'emploi - Job opportunity :
Financial Accountant at DRC Corporate Office, Lubumbashi

La société : BHP Billiton
THINK AHEAD

BHP is all about smart technology, innovation and great talent.
If you want a challenging career and a chance to explore resource opportunities as well as your ambitions, we're the company for you.
Think Ahead.
Think BHP Billiton.

BHP Billiton is the world's largest diversified resources company with over 100 operations in about 25 countries.

In South Africa we are the largest producers of Energy coal, primary Aluminium and Manganese.

We are governed by our character which contains and overriding commitment to Zero Harm - to our people, the environment and the communities in which we operate.
At the foundation of our success and our strategy is our people.

Le poste à pourvoir :
Financial Accountant
DRC Corporate Office, Lubumbashi

Reporting into DRC Corporate Office, Kinshasa, this role exists to ensure Financial Corporate Governance of the Minex Lubumbashi Office.

You will contribute to the financial positioning and standing of the company by providing financial analysis of month end, interim and year end processes and assist with compliance to financial standards and controls with DRC legislation and taxes.

You will also manage the payroll system and ensure compliance DRC legislation;
manage package and/or salary calculations and maintain employment contracts, as well as manage supplier contracts.

If you demonstrate
superior personal leadership qualities;
intellectual firepower;
committed to deliver results and apply your technical knowledge,
you will have opportunity for success.

This will be based on the solid foundation of your Bachelors degree, in Accounting equivalent to a 3 year accounting degree qualification in South Africa and at least 5 years experience in a financial environment;

computer literacy and fluency in French and English languages is a
prerequisite.

You will have demonstrated strong accounting skills and sound financial understanding of large, complex operations and consolidations.

A post graduate qualification (or study towards) and articles at an International Auditing Firm will put you in a strong competitive position.

Please forward your applications including CV (max 3 pages) to :
guarnieri.david@cd.pwc.com

or :
FIDAFRICA, member of PricewaterhouseCoopers
Immeuble MIDEMA (3rd floor)
13, Avenue Mongala
PO BOX 10195
Kinshasa - DRC

Application close 15 September 2007 !

Lien vers le texte original, intégral

29 août 2007

Lubumbashi : (MàJ) 29 août - 04 septembre 2007, 2ème édition de l'EXILU (Exposition - ou foire commerciale - Internationale de Lubumbashi) !

Source : beltrade-congo.be, EXILU (Mise à Jour)
Date de survenance : (22 reporté au) 29 août 2007
Date de première publication sur Internet : 21 mai 2007

Texte intégral :
EXILU 2007 :
Le Développement Economique à travers les Investissements.
! Modifications des dates, du lieu et des modalités d'inscription !
(Mises à Jour des 18 et 19 juillet 2007)



logo de la société EXILU s.p.r.l.

Also available in English (but "parked" far away, on January 1st 2006, to minimize the "disturbance" of these announcements on the "day-to-day life" of this blog...) :
La Gazette de Lubumbashi www.lubumbashi.info: Lubumbashi : (Update) 29 August - 04 September 2007 : 2nd International Trade Exhibition (EXILU 2007) : Economic Development Through Investments !

Présentation de la Manifestation :

Cette année, l’Exposition Internationale de Lubumbashi (EXILU) sera axée sur les opportunités d’investissements en République Démocratique du Congo, sous le thème :
Le Développement Economique à travers les Investissements.

En effet, ce thème est plus qu’approprié pour le moment.
Le Congo est devenu une destination attractive pour les investisseurs étrangers suite aux événements positifs qui se sont déroulés dans le pays au cours des dernières années.
Après des décennies de guerre et de dictature, le Congo jouit actuellement d’un climat généralement serein, sous l’égide d’un gouvernement démocratiquement élu.
Dans une perspective économique, le gouvernement est en train de démontrer sa détermination de faire croître et libéraliser l’économie nationale d’une manière sensible en instituant des reformes audacieuses.

Le nouveau code des investissements, un code remarquablement incitatif, prévoit la libéralisation, la création des emplois et de la richesse par le secteur privé, la protection des droits humains par la société civile, y compris la protection institutionnelle ainsi que juridique par l’Etat.
Par-dessus le marché, le droit de propriété de l’investisseur est garanti par la constitution et les revenus tout comme le profit peuvent librement être transférés à l’étranger.

En effet, le temps est propice pour les investisseurs de venir explorer les opportunités d’affaires illimitées qu’offre la RDC.
Considérant sa position stratégique (centralité), sa dimension quasi continentale (2.345.000 km2), ses immenses ressources naturelles, sans oublier sa population nombreuse et entreprenante (60.000.000 habitants), le Congo s’impose comme l’un des marchés les plus importants du continent africain.
Tous les secteurs de l’économie nécessitent de gros investissements étrangers directs : les infrastructures, la santé, l’agriculture, les télécommunications, les services financiers, etc.

Cependant, le gouvernement a identifié les domaines prioritaires suivants pour les cinq années prochaines : les routes, l’eau, l’électricité, l’éducation, la santé, ainsi que la création d'emplois.

L’investisseur a un seul passeport pour accéder à toutes ces opportunités :
EXILU 2007 !

EXILU 2007 est la deuxième édition de la foire commerciale annuelle, qui est organisée par EXILU s.p.r.l, une société congolaise émergente, dont la mission est de faciliter les investissements et échanges commerciaux à travers des expositions de classe internationale.

Profil des Exposants :
Les opérateurs économiques internationaux et locaux, les importateurs et exportateurs, les pourvoyeurs de services de management, les entreprises de construction, les compagnies spécialisées dans l’éducation et la santé, les agences gouvernementales, les fabricants, les agences de promotion et de facilitation des investissements, les entreprises minières, etc. sont tous invités à participer.

Les exposants internationaux vont chercher à percer le marché à la fois lucratif et vierge de la République Démocratique du Congo, tandis que les locaux seront généralement en quête de partenaires, clients et fabricants étrangers.

Secteurs :
• Les infrastructures (routes, ports, aéroports, chemins de fer, habitat, énergie, etc.)
• Les services financiers, commerciaux et des investissements
• Les mines
• L’agriculture
• L’éducation
• La santé
• Les produits alimentaires
• Le tourisme et la conservation de la nature
• Les technologies de l’information et de communication
• La quincaillerie
• La construction
• Les technologies créatives
• Les agences de développement et du gouvernement
• Les services de transport et de fret
• Les services de logistique et de distribution
• Le mobilier

Profil du Visiteur :
L’exposition sera fréquentée par des milliers d’hommes d’affaires de premier plan, des représentants du Gouvernement de haut rang, des capitaines d’industrie,
des acheteurs, des commerçants, des courtiers ainsi que le public en général.

Partenaires-Clé :
Les Ministères du Commerce Extérieur et des Petites et Moyennes Entreprises, la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), le Gouvernorat de la province du Katanga.

Pourquoi Exposer ?
EXILU 2007 offre une plateforme idéale pour :
• Percer le marché congolais.
• Présenter vos produits et services.
• Découvrir de nouvelles opportunités d’affaires.
• Rencontrer les décisionnaires des secteurs public et privé.
• Gagner de nouveaux clients.
• Développer des marchés d’import/export.

Programme et Lieu :
! Modifications des dates et du lieu !
(MàJ du 18 juillet 2007)

Dates : Mercredi 29 août au Mardi 04 septembre 2007
Heures : Lundi au samedi, de 09h00 à 18h00
Dimanche, de 11h00 à 18h00

Lieu :
Casa Degli Italiani, Avenue Lumumba n° 2900
Ville de Lubumbashi.

Pourquoi en être le sponsor ?
Eu égard au double objectif du profit et de l’interaction sociale, le sponsor va bénéficier de ce qui suit de la manifestation…

* Profit :
• L’exposition sera l’objet d’une massive campagne publicitaire, qui fera aussi la promotion du sponsor.
. Le sponsor bénéficiera d'une grande visibilité sur l'espace du site de l'exposition.
. Le sponsor pourra jouir de l'exclusivité dans son secteur spécifique.

• L'évènement représente un marché de conséquence pour les hôtels, les guest houses, les maisons de nettoyage à sec, les sociétés de transport, et bien d’autres secteurs dans lesquels les entreprises peuvent effectivement lier leur participation dans EXILU 2007 à leurs activités promotionnelles.
• La foire va faciliter les échanges commerciaux et les investissements générateurs d’emplois. En fait, ce sont les travailleurs qui sont de véritables clients.
• La foire offrira l’opportunité de gagner de nouveaux clients, établir des partenariats, conclure des contrats de distribution et de représentation, etc.

* Interaction sociale :
• L’évènement va créer les emplois directement et indirectement, ce qui est le plus grand impératif pour la RDC et l’un des 5 chantiers du Chef de l’Etat.
• Le sponsor sera hautement apprécié par le public en soutenant un projet dont les retombées socio-économiques sont immenses.
• Le projet va ranimer la fierté et amener l’espoir dans un milieu de désespoir, en changeant l’état mental des gens du négatif au positif.

• EXILU 2007 placera Lubumbashi sur la carte globale des destinations foraines, ce qui en retour va déclencher le processus de modernisation de la ville,
et le développement du tourisme, moteur de croissance dans plusieurs pays en voie de développement.


Téléchargez (fichier au format standard RTF) le formulaire de demande de participation et son annexe (tarifs)
! Modifications (Mise à Jour du 19 juillet 2007) !

Téléchargez (fichier au format standard RTF) le règlement général et les limitations des stands


Pour plus d’informations sur EXILU 2007, prière de contacter :

Monsieur Prosper Muyembe Wa Dyese
Président de la foire
Monsieur Prosper Muyembe Wa Dyese, fondateur et directeur de EXILU.
EXILU s.p.r.l
Avenue Sendwe 80
Ville (et commune) de Lubumbashi
République Démocratique du Congo

Tél : +243 81 178 56 21 et +243 99 711 14 41
Courriel : exilu22"arobase"yahoo"point"fr


Lien vers le texte original, intégral

Lubumbashi-Johannesbourg : la plus longue nuit de Katumbi, jet personnel forcé à l'atterrisage sur le ventre...dans un aéroport valable !

Source : L'Avenir
Date de survenance : nuit du 28-29 août 2007
Date de première publication sur Internet : 30 août 2007

Résumé des faits plus ou moins établis
Revenant ce mardi 28 de Kinshasa pour Lubumbashi, Moïse Katumbi échappe à la mort : le système électronique de son avion a bloqué, refusant de libérer les pneus pour permettre son atterrissage.

Les pilotes ont été obligés d’aller atterrir à Johannesburg après avoir actionné le système mécanique qu’on appelle dans l’aéronautique civile « cabotage ».

Informé, le chef de l’Etat, Joseph Kabila, a sensibilisé les autorités sud-africaines afin de prendre des dispositions pour l’atterrissage de l’avion du gouverneur du Katanga avec peu de risques.

Il y a eu plus de peur que de mal, l’avion s’est posé sans dégâts.

Moïse Katumbi est rentré à Lubumbashi depuis ce mercredi 29 à 15 heures.

Dans l’opinion la spéculation va bon train à cause de la personnalité emblématique du gouverneur, mais rien n’est moins sûr que ce soit un sabotage.

D’après les premiers témoignages des experts, le train d’atterrissage a bloqué à cause des secousses qu’il a subies à l’aéroport de N’djili de Kinshasa dont la piste n’est pas en très bon état.

Le gouverneur du Katanga Moïse Katumbi Tchapwe l’a échappé belle dans la nuit de mardi à mercredi.

Selon le communiqué diffusé par Digital TV ce mercredi 29 août, sur sa bande passante, c’est au retour de Kinshasa où il a pris part aux échanges sur les modalités de rétrocession des 40% avec le chef de l’Etat et les personnalités du gouvernement, que cela est arrivé.

Vers minuit, à la verticale de Lubumbashi, la capitale de cuivre et fief du plus populaire gouverneur, le jet qui le ramenait a tout simplement refusé de faire sortir son train d’atterrissage afin de lui permettre d’embrasser le ciment de la piste de l’aéroport de la Luano, cela en dépit de tous les efforts du commandant de bord et de ses pilotes.

D’après les explications techniques fournies par nos sources, les ennuis du train d’atterrissage de l’avion du gouverneur Moise Katumbi étaient dus au mauvais état de la piste de l’aéroport de N’djili à Kinshasa où l’homme d’Etat katangais a séjourné récemment pour des raisons professionnelles.

C’est à cause des secousses subis que les roues de l’avion se sont rétractés à l’intérieur de leur compartiment, donnant ainsi des sueurs froides aux membres d’équipage et à leurs passagers, dont le gouverneur Moise Katumbi.

Il faut dire que angoissés, ces derniers auraient bien voulu tenter le « cabotage » c’est –à – dire la procédure mécanique recommandée dans ce genre de circonstance, quand les procédés électroniques font défaut, pour un atterrissage forcé, mais ils se sont vite rendus compte que l’aéroport de Lubumbashi n’offrait pas suffisamment des garanties de sécurité pour ce genre de procédure d’urgence.

Pour ne pas faire courir des risques insensés à leur illustre passager, l’équipage a décidé de mettre le cap sur l’Afrique du sud :
c’est à l’aéroport Lanceria de Johannesburg que l’avion du gouverneur Moise Katumbi a réussi son atterrissage forcé sans dégâts collatéraux pour le gouverneur du Katanga et sa suite.

L’inquiétude trop grande au début a fait place à 2 heures du matin (heure de Johannesburg), au grand soulagement de toutes les autorités du pays, avec au premier plan, le président Joseph Kabila.

Intervention du chef de l’Etat.

Le drame qui se déroulait dans l’avion de Moise Katumbi a été suivi en direct par le chef de l’Etat.

C’est le président du Tout Puissant Mazembe lui-même qui, de son propre aveu au journal télévisé de Digital Congo TV, a décroché avec beaucoup de sang-froid son téléphone satellitaire pour informer le chef de l’Etat Joseph Kabila de ce qui lui arrivait.

Aussitôt ce dernier a mis en branle la machine politico-administrative du pays, demandant aux autorités d’Afrique du sud de tout mettre en œuvre pour encadrer l’avion du gouverneur Moise Katumbi en difficulté.

L’Ambassadeur de la RDC sur place à Pretoria a été réveillé en pleine nuit afin de suivre minute après minute, les manœuvres de l’avion en détresse.

A la suite de cette intervention diplomatique, toutes les dispositions furent prises au sol, et l’avion finit par libérer ses passagers presque normalement, sous l’œil vigilant des experts sud Africains en catastrophe aérienne.

Il y a eu plus de peur que de mal.

(...)

Le gouverneur Moise Katumbi est donc reparti de Johannesburg hier mercredi 29 août 2007 à 13 heures pour enfin rejoindre Lubumbashi à 15 heures (heure de la capitale du cuivre).

Son intervention en duplex sur Digital Congo a rassuré définitivement les Congolais sur son état de santé.

En dépit d’une légère tremblote dans la voix due sans doute à la forte émotion de cette journée tumultueuse de mercredi, Moise Katumbi est bel et bien indemne, (...)

(...)
* * * * * * * * * * * * * * * * *
Note du collecteur :

- d'abord, "échapper à la mort" est un bien grand mot !
Il arrive régulièrement que des avions se posent "sur le ventre" sans que cela n'entraîne mort d'homme ni même la moindre blessure :
il faut juste disposer de pilotes compétents, entraînés et calmes, d'un sang-froid habituel dans leur profession !

- autre bonne nouvelle pour Katumbi :
apparemment, il n'est plus "interdit d'antenne" sur Digital Congo TV !...

- j'ai retiré de l'article, autant que faire se peut :
louanges sirupeuses, incantations à la gloire de Katumbi et des "5 chantiers", soupçons divers de sabotages de l'avion et des actions de Katumbi.

- désolé de signaler aux flatteurs invétérés des actions de Joseph Kabila que, pour N'IMPORTE QUEL avion, les sud'af auraient agi de la même façon !
De toute façon, les pilotes avaient "intérêt" à brûler le plus de kérosène possible avant de tenter un atterrisage "plein d'étincelles" !

- donc, l'aéroport de Lubumbashi N'EST PAS un aéroport (international !) digne de ce nom !
Il doit bien disposer de 2 ou 3 (vieux) camion de pompiers (du moins en juillet 2004; offerts il y a quelques années par la Zimbabwe ou la Zambie, je ne sais plus)...mais quid de la mousse carbonique, des autres équipements...et de la formation, de la compétence, de la motivation et de la disponibilité des pompiers de l'aéroport ?...

- donc, la piste de l'aéroport (international...) de Kinshasa, tout comme celle de celui de Lubumbashi a besoin d'une fameuse "cure de jouvence" !...
Katumbi avait préfinancé la réfection de la piste de la Luano (voir divers articles parus sur cette "gazette", il y a quelques mois : plusieurs compagnies aériennes - sud africaines, kényanes,...- menaçaient de boycotter Lubumbashi !
Il aurait dû faire de même à la Ndjili !
Là comme à Lubumbashi, la RVA empoche taxes et rentrées diverses (parking !) mais n'en fait RIEN, si ce n'est grassement rémunérer certains des hauts-placés...

Lien vers le texte original, intégral

28 août 2007

Kipushi : 3ième audience du procès Gédéon..."pas le seul responsable" se rend compte la Cour, qui va (enfin) rechercher les autres !...

Source : ReliefWeb.int
Date de survenance :28 août 2007
Date de première publication sur Internet : 31 août 2007

Texte intégral :
La troisième audience du procès de Gédéon à Kipushi le 28 août 2007.

A l'issue de cette audience, la cour a finalement accepté que Gédéon n'est pas l'unique responsable des violations massives des droits de l'homme perpétrés au centre Katanga, zone surnommée « Triangle de la mort ».

Par conséquent, la cour s'est résolue à identifier, interpeller tous les autres chefs des milices et autres combattants, responsables des exactions et violations des droits de l'homme perpétrées dans le "triangle de la mort".

De vastes opérations devraient donc être menées par des éléments FARDC sur le terrain dans un délai de 3 semaines.

La communauté humanitaire s'inquiète sur le déroulement de cette opération car des débordements de la part des FARDC entraînerait ipso facto une détérioration de la situation sécuritaire dans la zone.

Pour donner l'opportunité aux nombreuses victimes et aux familles des victimes décédées, répertoriées dans le territoire de Mitwaba (qui a longtemps servi de base arrière à Gédéon et ses miliciens Mayi-Mayi) de s'exprimer/témoigner sur les violations subies, le tribunal de Kipushi examine la possibilité d'organiser le procès en chambres foraines à Mitwaba.

Le déroulement d'un tel procès devrait prendre en compte les implications sécuritaires appelant un renforcement des dispositions sécuritaires car beaucoup des ex-combattants fidèles à Gédéon vivent en territoire de Mitwaba dont certains détiendraient encore des armes.

Lien vers le texte original, intégral

27 août 2007

Lubumbashi : Bella Mako,secrét. gén. de l’UNAFEC/Katanga (nommé par Kisimba Ngoie) « le congrès tenu au nom de l’Unafec est une assise de dissidents »

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 27 (?) août 2007
Date de première publication sur Internet : 27 août 2007

Texte intégral :
Lubumbashi : « le congrès tenu au nom de l’Unafec est une assise de dissidents ».

C’est ce qu’affirme le secrétaire général de l’UNAFEC Katanga nommé par Kisimba Ngoie.
Bella Mako affirme qu’il n y avait pas nécessité de convoquer un congres électif.
Le dernier s’est tenu l’année dernière à Lubumbashi, rapporte radiookapi.net

Selon Bella Mako, secrétaire général de l’Unafec, les statuts du parti prévoient des congrès tous les 5 ans :
« Les gens qui se sont déplacés, ce sont ceux qui étaient entrés en dissidence et qui sont entrain de continuer à faire du mal à l’Unafec.

Nous ne savons pas pourquoi ils le font.
Ils font ce que moi j’appelle une fuite en avant.

Et le congrès, on va le convoquer quand le besoin va se faire sentir.
Il n’y a pas longtemps que nous avons tenu notre congrès.
C’était l’année passée.
Nous avions tenu notre convention ici à Lubumbashi.

Comme le disent les statuts, nous devons attendre 5 ans après pour tenir le suivant.
Pour le moment, il n’y a pas nécessité que nous tenions une convention extraordinaire.
»

Selon Bella Moko, les « dissidents » de Lubumbashi continuent à œuvrer au nom de l’Unafec dans l’intérêt de préserver les mandats obtenus au nom de l’Unafec :
« Si la loi ne disait pas que tout celui qui quitte volontairement ou de force son parti politique perd son mandat, ceux qui se sont réunis au bâtiment du 30 juin auraient créé un nouveau parti politique.
C’est parce qu’ils s’accrochent aux mandats de l’Unafec qu’ils cherchent à faire cette fuite en avant.
»

Bella Mako indique que son parti politique a déjà entamé un processus pour récupérer, si possible, certains postes occupés au nom de l’Unafec par ceux qu’il qualifie de dissidents.

* * * * * * * * * * * * * * * * *
Note du collecteur :

- Comme indiqué dans un précédent message (du 24 août), une procédure judiciaire a été engagée par l'"UNAFEC/Ngoie" contre l'"UNAFEC/KYUNGU" !
Premier examen le 26 septembre...à Kinshasa.

- Mr Mako ignore visiblement dans quel pays il vit !
Il y a déjà eu (juste avant les élections des gouverneurs de province, début 2007) au moins un député provincial du Bas-Congo qui a volontairement quitté un parti (affilié à l'UN...) pour rejoindre un tout autre parti (PPRD, ou du moins, affilié à l'AMP...).
Personne (ni les autres députés, ni la CSJ, ni Joseph Kabila -gardien de la constitution...et père du PPRD et de l'AMP- personne donc, ne l'a destitué de son mandat !...

Lien vers le texte original, intégral

26 août 2007

Lubumbashi :"UNAFEC" (?) Kisimba Ngoie privé de présidence (mais reste député !), Gabriel Kyungu élu par acclamation, siège du parti transféré à L'shi

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 26 août 2007
Date de première publication sur Internet : 27 août 2007

Texte intégral :
Lubumbashi : Kisimba Ngoie destitué de la présidence de l’Unafec.

C'était à l’issue d’un congrès extraordinaire de 2 jours convoqué par Gabriel Kyungu Wa Kumwanza.
Ce dernier a été élu, par acclamation, nouveau président national de l'Union des Nationalistes et Fédéralistes du Congo, rapporte radiookapi.net

La commission chargée d’organiser l’élection du président du parti n’avait reçu jusqu’à ce dimanche qu’une seule candidature à ce poste.
Selon le secrétaire général adjoint de l’Unafec, Sapu Kapumba Mubiem, il s’agissait de la candidature de Gabriel Kyungu Wa Kumanza.
L’élection s’est donc faite par acclamation.

Le congrès s’est prononcé pour l’exclusion de Kisimba Ngoie du parti.

Selon une résolution, cet ancien président national a déshonoré le parti en présentant un membre fictif de l’Unafec au poste de ministre national du commerce extérieur.
Le congrès de Lubumbashi a décidé le transfert du siège national du parti de Kinshasa vers Lubumbashi.

Le secrétaire général de l’Unafec/Katanga, Bamoina Baynamboka, indique que son parti politique n’exigera pas la déchéance de Kisimba Ngoie de son mandat de député national.
Cette suspension intervient après près de 6 mois de controverse au sein de ce parti.

Lien vers le texte original, intégral

25 août 2007

Lubumbashi : prise de position de la NDS sur la Gécamines (GCM) et sur Paul Fortin...

Source : Congoforum,
Date de survenance : 25 août 2007
Date de première publication sur Internet : 29 août 2007

Texte intégral :

Lubumbashi, le 25 août 2007

Prise de position sur la situation de la Gécamines

Camarades membres,

La situation de la Gécamines nous interpelle à tel enseigne que nous avons décidé de donner de la voix en vous transmettant par la présente la position de votre syndicat.

Rappelez vous qu’au mois d’août 2005 alors que les autres syndicats et leurs délégués soutenaient le décret de création des entreprises DCP et KOOL , nous avions estimé que cette mesure liquidait la Gécamines et par conséquent devrait être précédée par le paiement de toutes les sommes dues aux agents

Rappelez vous qu’ensuite sans équivoque , nous donnons notre position que la chance des agents passait par la venue de SOFRECO , les autres soutenaient les membres du comité de gestion moyennant des espèces sonnantes et trébuchantes

Rappelez vous que nous avions axé notre campagne sur « un mois, une paie » parce que les recettes des partenaires pouvaient permettre à la société de s’acquitter de cette obligation contractuelle

Rappelez vous que le 08 octobre 2007 nous avions donné notre position quant aux dérives de l’action syndicale dans l’entreprise par suite de la focalisation de vos représentants sur leurs propres intérêts compromettant ainsi les respect par l’employeur de vos droits et avantages, et qu’à la suite des combines illégales, notre syndicat fut écarté de l’entreprise causant un préjudice énorme à nos actions

Considérant la situation actuelle vous rappelle

- le minable Paul Fortin ne peut malheureusement garantir vos intérêts car il est incapable de réaliser les objectifs de restructuration à cause des mensonges , manipulations et la corruption généralisée qui caractérisent sa gestion

- il ment qu’il ne va pas dégraisser alors qu’il serait souhaitable que des dispositions pertinentes soient prises à temps pour assurer un sortie honorable des travailleurs par le paiement correct et à temps de toutes les sommes qui vous sont dues

- il ne peut réussir une quelconque action dès lors qu’il n’est pas capable de continuer la restructuration salutaire de l’entreprise et promet d’augmenter le salaire au moment où le paiement des arriérés est actuellement compromis par des avances qui ne respectent pas des critères objectifs

- sa gestion démontre à suffisance qu’il est pris en otage par les pesanteurs habituelles et que sans la Banque Mondiale et SOFRECO , il sera encore plus affaibli et donc à la merci des corrupteurs et corrompus de tout bord

- que cette situation pourra à la longue compromettre vos conditions de travail et de vie

Nous vous rappelons donc et vous demandons de vous réveiller et de vous prendre en charge car il est à présent temps de mettre fin à la dérive syndicale fondée sur la corruption, l’égoïsme, l’égocentrisme et le mensonge ainsi qu’à la gestion irréaliste de cet avocat minable.

RAPPELEZ VOUS CAR IL EST TEMPS DE SE PRENDRE EN CHARGE


Le Secrétariat Général

Nouvelle Dynamique Syndicale (NDS en sigle) : syndicat interprofessionnel,

Syndicat interprofessionnel Majoritaire à la Gécamines

Membre du conseil national du travail et de l’initiative de transparence des revenus des industries extractives

membre de la Fédération Internationale des travailleurs de Chimie, Energie et Mines,
membre de la Coalition "Publiez Ce Que Vous Payez" RDC,
membre
de la campagne Paix, Principe et Participation

340 avenue Kasavuvu Commune de Lubumbashi /RDC Tél. 081 40 50 119 (+243 81 40 50 119)


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24 août 2007

Lubumbashi : 5 tonnes de câbles de la SNEL sectionnés saisis par la Police nationale...récompensée par 5.000 US$ ! Implication de diplomates...

Source :digitalcongo.net, ACP
Date de survenance : 24 (?) août 2007
Date de première publication sur Internet : 25 août 2007

Texte intégral :
5 tonnes de câbles de la SNEL sectionnés saisis par la Police nationale à Lubumbashi.

L’autorité provinciale a félicité la police pour cette action, avant de leur donner une prime de 5.000 dollars américains pour les encourager.
Le colonel Ilunga Luyoyo, inspecteur provincial adjoint de la Police nationale congolaise chargé des opérations et des renseignements, a présenté en fin de semaine à l’autorité provinciale du Katanga plus ou moins 5 tonnes de câbles de la SNEL sectionnés et volés par les inciviques.


L’autorité provinciale a félicité la police pour cette action, avant de leur donner une prime de 5.000 dollars américains pour les encourager.

A ce sujet, M. Idi Kalonda, conseiller principal du gouverneur en charge de la politique, a indiqué à la presse que les câbles de la SNEL en cuivre sectionnés étaient transportés par les véhicules des corps diplomatiques de la RDC en Zambie.

Il a souligné que tout véhicule qui transportera ces objets, sera désormais saisi et vendu pour le compte du trésor public afin de décourager tous les inciviques.

Le colonel Ilunga Luyoyo a remercié le gouverneur du Katanga en promettant de faire mieux pour mettre hors d’état de nuire les inciviques.

Pour sa part, M. Jean Claude Asugu-sa-Itela, directeur provincial de la SNEL/Katanga a invité toute la population de la province d’être vigilante et de dénoncer les inciviques qui se livrent à ce genre d'actes.

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Lubumbashi (et ailleurs) : "bientôt" plus d'électricité grâce aux accords SNEL-(AMCK Mining , RUASHI Mining, ANVIL Mining) !

Source : AllAfrica, La Prospérité
Date de survenance : 24 août 2007
Date de première publication sur Internet : 27 août 2007

Détails sur "La Chronique du Katanga" :

La Chronique du Katanga
www.katanga.info: Protocole d'accords SNEL - entreprises minières pour améliorer production et distribution d'électricité vers les villes minières du Katanga !

Lubumbashi : Kyungu convoque le congrès de l’Unafec...mais Honorius Ngoy porte l'affaire en justice, à Kinshasa ( examen le 26 septembre) ! ...

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 24 août 2007
Date de première publication sur Internet : 25 août 2007

Texte intégral :
Lubumbashi : Kyungu convoque le congrès de l’Unafec.

Les travaux de ce congrès ont démarré ce vendredi à Lubumbashi, au Katanga.
C’est une assemblée élective.
Objectif : élire le nouveau président du parti
, rapporte radiookapi.net

Gabriel Kyungu wa Kumwanza a indiqué dans son discours d’ouverture que l’Unafec doit redorer son blason terni depuis l’affaire Ilunga Kasongo :
ministre désigné au Commerce extérieur par Kisimba Ngoie, actuel président du parti, celui-ci ne s’était jamais présenté, a rappelé l’ancien gouverneur du Katanga des années 90.

C’est cette affaire qui a poussé les hauts cadres du parti à chercher un remplaçant au président national de l’Unafec, a-t-il expliqué.

Les partisans de Kisimba Ngoie contestent la tenue du congrès de Lubumbashi.
D’après eux, seul le président national ou le Bureau politique du parti, a qualité de convoquer une telle assemblée.

Ainsi, M. Belamako, secrétaire général de l’Unafec, affirme que le congrès convoqué par Kyungu wa Kumwanza est une fuite en avant.

Les 2 parties étant en procès au tribunal de grande instance de Kinshasa Matete, c’est la justice qui doit trancher sur le conflit de légitimité au sein du parti, ajoute-t-il.

Les partisans de Kyungu wa Kumwanza ne jurent que par les travaux de Lubumbashi.

Selon Edmond Kibawa, secrétaire général adjoint de l’Unafec Katanga, la majorité des fondateurs de ce parti y participent.
Cela, d’après lui, donne à ce congrès sa légalité.

MM. Kisimba Ngoie, président national de l’Unafec, et Kyungu wa Kumwanza, 1er vice-président et président provincial du même parti, se disputent la direction de cette formation politique depuis bientôt 6 mois.
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Note du collecteur :
les lecteurs qui désirent connaître le point de vue de Honorius Kisimba Ngoy, peuvent consulter l'article "Cinq questions à Honorius Kisimba Ngoy Ndalewe, par Angelo Mobateli", interview réalisée au début du mois d'août par "Le Potentiel" et publié le 13 août par www.congoforum.be


Pour ce qui est de l'aspect judiciaire de cette lutte interne à l'UNAFEC, ils peuvent consulter l'article produit ce 24 août 2007 par "Le Potentiel" et trouvé via www.allafrica.com :
"Congo-Kinshasa: La dissidence au sein de l'Unafec sera examinée le 26 septembre prochain".


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23 août 2007

Lubumbashi : le professeur Dibwe parle de la culture populaire lushoise, du "kazi", del’Université de Lubumbashi, du conflit et de la paix au Katanga.

Source : congoforum.be
Date de survenance : 23 (?) août 2007
Date de première publication sur Internet : 27 août 2007

Texte intégral :
Le professeur Dibwe parle de la culture lushoise (CongoForum).

L’historien Donatien Dibwe dia Mwembu (biographie express en toute fin de l'article) nous parle de la culture populaire lushoise, du "kazi", de l’Université de Lubumbashi et du conflit et de la paix au Katanga.


La culture populaire urbaine

CongoForum:
La culture lushoise est un compromis original entre la volonté de se distinguer selon son origine et celle de s’affirmer comme lushois”, écrit votre collègue Kizobo O’bweng-Okwess.
Quelle est votre perception sur cette culture lushoise?

Donatien Dibwe:
La ville de Lubumbashi est un espace multiculturel étant donné la présence en ce milieu des populations de diverses origines et races.

Mais le fait de vivre ensemble sur cet espace et de partager certains phénomènes et comportements communs engendre une culture commune.
C’est cela aussi l’identité de cette ville.
Tout Lushois est porteur de plusieurs identités: l’identité de son territoire de provenance, de son clan, de sa tribu, de son ethnie; l’identité de sa commune urbaine de résidence, de son quartier, de sa rue ou de son avenue; l’identité de son école de provenance, etc.

Au-delà de toutes ces identités qui distinguent un Lushois d’un autre, il existe l’identité commune autrement appelée identité lushoise qui distingue un habitant de Lubumbashi d’un habitant d’une autre ville ou du milieu rural.
C’est dire que je partage le point de vue de mon collègue.


CongoForum:
La mémoire de Lubumbashi est aussi la mémoire du « kazi », le travail salarié au sein de grandes entreprises publics.
Le géant Gécamines (l’ancien Union Minière du Haut-Katanga) occupe une place unique dans l’histoire lushoise.
Comment a sa faillite virtuelle changée l’imaginaire lushois?

Donatien Dibwe:
Il est vrai que la Gécamines a été le thermomètre de l’économie congolaise en général et katangaise en particulier.
Depuis les années 1950 jusque peu avant la crise des années 1970, le kazi procurait la promotion sociale et faisait envier les travailleurs de la Gécamines.

C’est pourquoi, cette géante entreprise était considérée par ses travailleurs comme leur père et leur mère.
Cette époque est révolue.

Un débat houleux sur la signification du "kazi" oppose actuellement les jeunes, qui n’ont pas connu cette époque, aux vieux, nostalgiques de la période coloniale, selon lesquels le kazi a perdu de toute sa substance d’antan avec la disparition de ses avantages sociaux : logement, ration alimentaire, soins médicaux et éducation des enfants.

Actuellement, comme aussi depuis toujours, le "kazi" est considéré comme tout travail qui fait vivre la personne qui l’exécute.


CongoForum:
Dans les grandes villes congolaises des phénomènes antagoniques coexistent souvent.
La polygamie (« bureaux ») et la polyandrie (« chic – chèque – choc ») sont pratiquées sans scrupules et les églises et les nganda sont construits dans les mêmes parcelles.
Comment interpréter ces contradictions ?

Donatien Dibwe:
Partout, la vie est faite des contradictions.

Pourrait-on comprendre comment, au sein de la trilogie coloniale, par exemple, l’Union Minière du haut-Katanga (actuelle Gécamines) entretenait la polygamie parmi certains de ses travailleurs alors que l’Eglise catholique sanctionnait sévèrement cette pratique ?

La polygamie et la polyandrie font partie de la culture africaine.
En Europe, par exemple, ces comportements se pratiquent sous des formes voilées.
On parle des amants et on voit certaines femmes mariées entretenir des relations intimes avec un « ami ».
Des cas de meurtres passionnels sont déplorés.

Je ne voudrai pas par là défendre ce qui se passe dans les villes congolaises.
Au contraire.
Il faut dire que l’on assiste de plus en plus à la dépravation des mœurs, à la valorisation des antivaleurs.

Ces tares ont fait couler beaucoup d’encre et de salive.
Le président Mobutu avait fait allusion aux 10 fléaux, l’association des Moralistes Zaïrois avait organisé des rencontres sur l’éthique, les différentes confessions religieuses ne cessent de dénoncer les antivaleurs, etc.

La crise multidimensionnelle qui secoue le Congo depuis le début des années 1970 et qui s’est aggravée au début des années 1990 saurait-elle, à elle seule, justifier cet état de comportements ?
Il y a là matière à réflexion.


CongoForum:
La problématique des « cotes sexuellement transmissibles » dans les universités et autres établissements d'enseignement supérieur continue d’exister.


CongoForum a récolté des témoignages de plusieurs étudiantes de l’UNILU qui en ont bénéficié pour réussir.
Le pouvoir de donner des points est également l’objet d’abus pour un bon nombre de professeurs et chefs de travaux.
Quelle est votre analyse à ce sujet?

Donatien Dibwe:
Comme je viens de le souligner, les antivaleurs qui ont élu domicile au sein de la société congolaise n’ont pas épargné un seul secteur.

Mais je ne pense pas que la problématique des « cotes sexuellement transmissibles », comme vous le dites, ait atteint un degré si élevé comme vous semblez le souligner.
Des cas de relations sexuelles existent, mais pas au point de devenir une condition sine qua non pour le passage d’une étudiante d’une promotion à une autre.

Faut-il encore ajouter que le plus souvent les filles et les garçons qui ont échoué proposent, à qui veut les entendre, des arguments de faiblesse -liés au sexe et à la corruption- pour justifier leurs échecs.

Seules des enquêtes sérieuses menées dans le milieu estudiantin peuvent conduire à des conclusions solides sur les comportements des uns et des autres.


CongoForum:
Votre ouvrage, intitulé « Université de Lubumbashi 1990-2002 : société en détresse, pari sur l’avenir », montre une inadéquation entre les réalités de l’environnement (socio-économique, culturelle, politique) et les fruits scientifique et didactiques de l’université.
Avez-vous observé un changement dans le rapport université – environnement à Lubumbashi?

Donatien Dibwe:
Une des missions de l’université est de rendre service à la société au sein de laquelle elle est implantée.

Depuis les années 1980, l’université congolaise ne bénéficiait plus des subsides de l’Etat.
Elle était abandonnée à son triste sort.
L’enseignement fut à un moment donné considéré comme la cinquième roue d’une voiture.
Dans ce cas l’université congolaise ne pouvait pas prétendre remplir efficacement ses missions.
Mais, avec la complicité de la population, l’université congolaise a refusé de mourir.

Dans l’ouvrage auquel vous faites allusion, j’ai parlé des différents changements dans les rapports entre l’université et son environnement.

Il existe un bureau de liaison entre l’université de Lubumbashi et la Ville de Lubumbashi, au travers duquel se font des études de faisabilité pour différents projets urbains, c’est l’université qui est appelée à proposer des solutions aux problèmes posés par la ville.

Un exemple concret est justement la création du projet Mémoires de Lubumbashi depuis 2000 et qui a pour objectif principal de créer un espace de discussion et d’échange sur l’histoire et la mémoire de la ville de Lubumbashi, entre les intellectuels populaires et les intellectuels scientifiques en vue de parvenir à une histoire plus globalisante.

Un second exemple est l’Observatoire du changement urbain, centre interdisciplinaire de l’Université de Lubumbashi qui, grâce à ses recherches menées sur la ville, est en train de constituer une véritable banque de données sur différents domaines de la vie quotidienne qu’il met à la disposition des opérateurs politiques, économiques, sociaux et culturels de la ville, de la province et du pays.

Depuis plus ou moins 2 ans, l’Université de Lubumbashi gère l’hôpital Jason Sendwe, hôpital de référence de toute la province du Katanga et des provinces voisines.
Les exemples sont légion.

Projet mémoires de Lubumbashi

CongoForum:
Dans vos recherches vous avez toujours eu recours à l’histoire orale.
D’où vient cet intérêt ?


Donatien Dibwe:
L’histoire orale est importante pour plusieurs raisons.

Elle est présente là où l’histoire écrite est absente.
Elle est par ce fait le père de l’histoire écrite, car l’écrit provient de l’oral.
L’histoire orale complète l’histoire écrite dans la mesure où elle donne des éléments que l’histoire écrite a omis, négligés ou oubliés sciemment ou non.

Elle permet d’avoir une idée du vécu des populations marginalisées, de connaître les comportements, jugements, attitudes, etc., d’une population donnée sur un évènement déterminé au cours d’une période de l’histoire précise.
Elle est importante dans la réécriture de l’histoire écrite.


CongoForum:
Vous avez publié des texte sur les ouvriers miniers, les femmes, les jeunes, les artistes.
Votre équipe a recueilli des centaines de récits de vie.
Quel témoignage a vous vraiment touché?


Donatien Dibwe:
Il faut parler plutôt des thèmes qui me marquent et non des témoignages.
Tous les témoignages sont intéressants dans la mesure où ils nous permettent de découvrir des nouveautés cachées.

Pouvez-vous comprendre, par exemple, pourquoi l’histoire écrite coloniale urbaine a tu la contribution des femmes congolaises urbaines à la naissance et au développement de la société coloniale urbaine ?
Des témoignages qui ont mis un terme à ce silence sont impressionnants.

Un autre exemple :
des témoignages des ouvriers noirs démontrent que l’amélioration des conditions de travail et de vie des ouvriers noirs n’a pas été un geste humanitaire comme nous l’a laissé croire la littérature coloniale, mais le résultat de la conjugaison de plusieurs facteurs, notamment leur réaction face à leurs conditions de vie mauvaises.

Un troisième exemple :
des témoignages des enfants de rue, c’est-à-dire ceux qui vivent dans et sur la rue, sont poignants dans la mesure où ils nous offrent le vrai visage des familles et de la société congolaises à différentes périodes de l'histoire.
C’est dire, une fois de plus, que tous les témoignages sont importants dans la mesure où ils nous donnent un éclairage nouveau sur notre passé.

Conflit et paix au Haut-Katanga

CongoForum:
L’épuration ethnique au Katanga, il y a 15 ans, a marqué une page noire dans l’histoire du pays.
En juillet 2006, Il n’y avait aucun élu Katangais d’origine kasaïenne à l’assemblée nationale pour Lubumbashi.
Pourtant Oscar Kashala a eu un bon score au même moment pour les présidentielles.
Les Kasaïens ont-ils voté « katangais » par peur à l’assemblée?

Donatien Dibwe:
Il y avait beaucoup de candidats katangais d’origine kasaïenne aux élections législatives tant nationale que provinciale au Katanga.

Un Katangais d’origine kasaïenne a été élu député national de la circonscription électorale de Kipushi, centre urbain situé à 30 km au sud de la ville de Lubumbashi.

La peur aurait justement amené les Katangais d’origine kasaïenne à ne pas se porter candidats à ces élections.

La question qu’il faut se poser, à mon sens, serait celle de savoir, pourquoi aucun d’entre eux n’a eu la chance de figurer parmi les heureux élus au niveau provincial.

Il est difficile de savoir qui a voté pour qui étant donné le secret des urnes.
De plus, la population de Lubumbashi a été formée et informée à tel point qu’elle devait disposer d’une grille de discernement lui permettant d’échapper à l’emprise de la tribu, du clan, de l’ethnie ou de la province.
Et cette grille de discernement était applicable à tout candidat, quelle que fût son origine.

L’échec des candidats malheureux, katangais originaires ou d’origine kasaïenne doit être dû à plusieurs facteurs, notamment le temps mis par eux pour mobiliser les masses, les moyens à leur disposition pour mener la campagne, la compétence et le savoir-faire de leurs états majors, etc.


CongoForum:
Dans votre ouvrage de référence « Bana Shaba abandonnés par leur père », vous remarquez qu’il y a un clivage mental au niveau des coutumes entre les refoulés (Bena Katanga/Bena Kyungu wa kumwanza) et leurs frères tribaux au Kasaï.


Pour beaucoup de lushois d’origine kasaïenne le Kasaï était à la fois une terre de sécurité et une terre de sorcellerie.
Pouvez-vous expliquer cette antithèse à nos lecteurs?

Donatien Dibwe:
Le pays natal a toujours présenté une certaine sécurité à ses ressortissants.

Lorsque les immigrants sont inquiétés dans le pays d’accueil, la première chose à laquelle ils pensent et qu’ils réclament est leur rapatriement.
Il arrive que beaucoup y retrouvent effectivement cette sécurité tandis que d’autres, pour diverses raisons, ne parviennent pas à s’adapter aux nouvelles conditions de vie que leur offre leur pays natal.

Des cas de maladies et de décès qui surviennent dans leurs familles au début de l’installation font croire aux nouveaux venus que leurs « frères » et « sœurs » villageois leur en veulent.
Ils sont obligés de rentrer d’où ils sont venus pour « échapper à la sorcellerie ». Les villageois se moquent alors d’eux, les trouvant aussi ridicules que les crocodiles qui fuient la pluie sur la terre ferme, mais vont se plonger dans la rivière.


CongoForum:
A Mbuji-Mayi et à Mwene-Ditu, j’ai eu la chance de parler avec les refoulés du Katanga.
Il y en a qui n’ont appris leurs premiers mots de Tshiluba que dans ces villes.
Jusqu’en 1991, le Kasaï était pour certains entre eux une historiette des grands-parents paternels.

Malgré cette réalité, ils se définissaient et étaient définis comme Kasaïen.
Pourquoi, en contradiction avec ce qui se passe en général au Congo, l'étiquette de "kasaïen" est-elle la seule dont on ne peut pas changer?

Donatien Dibwe:
Les identités territoriales, provinciales sont des identités coloniales qui persistent jusqu’à nos jours.

Certaines ont changé (le Sud-Kivu, le Nord-Kivu, le Maniema, etc.) parce que cela a été décidé par les hommes politiques et non par la population elle-même.

Dans plus de 2 ans, si le découpage territorial est effectif avec la création de 26 provinces en lieu et place de 11 que nous avons actuellement, les identités territoriales vont changer.

Tout Kasaïen actuel ne sera plus appelé kasaïen.
Il en est de même de tout Katangais, de tout Boyomais, etc.

En outre, en République démocratique du Congo, comme dans bon nombre des pays africains, tout enfant qui naît dans un autre espace que le terroir natal de ses parents prend l’identité de ses parents et non celle du lieu qui l’a vu naître.

Il y a des changements certains au Congo, mais l’identité liée au pays natal des parents n’y a connu aucun changement.
Les Kasaïens qui gardent leur identité ne constituent nullement une exception.


CongoForum:
Est-il possible d’harmoniser les relations entre les différents groupes tribaux, socio-économiques et politiques au Katanga?

Donatien Dibwe:
Les autorités élues de la troisième République font de la reconstruction du pays leur cheval de bataille.
Reconstruire un pays de droit est incompatible avec la persistance d’un climat de haine et de division entre les différentes populations.

La paix s’impose donc comme condition sine qua non pour aboutir aux objectifs escomptés, à savoir, la reconstruction d’un état de droit.

Il est impérieux que les différents groupes tribaux ennemis puissent rehamoniser leurs relations.

Il faut nous rappeler ici quelques exemples.
La « Consultation nationale » qui fut organisée du 29 février 2000 au 11 mars 2000, à l'initiative principalement des chefs des confessions religieuses protestantes, catholiques, kimbanguistes, musulmanes et orthodoxes, avait pour objectif premier de se pencher sur les questions posées par l'agression de la République démocratique du Congo par ses voisins à savoir le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi.

Mais, avant de traiter de ce problème extérieur, les organisateurs de ce forum national ont préféré jeter un regard introspectif en vue de dénoncer les dissensions internes qui minaient le pays de l’intérieur et creusaient le fossé entre les différentes populations congolaises.

Un autre exemple est celui de la réharmonisation en 2001 des relations entre les Kasaïens et les Katangais dans la ville de Likasi, à 120 km au nord-ouest de Lubumbashi, cette entreprise fut initiée par une ONG locale, l’Association des Faiseurs de la paix.

La province du Katanga qui se veut le fer de lance et un modèle à imiter dans la lutte pour la reconstruction du pays en général et pour son développement en particulier ne peut pas se permettre d’entretenir des facteurs endogènes incompatibles avec ses objectifs.


CongoForum:
Pour finir, une question sur le futur.
Le chef-lieu de la province du Katanga (1910) fête bientôt son centenaire.
Peut-elle regagner sa gloire de jadis ?

Donatien Dibwe:
La ville de Lubumbashi se prépare à fêter son centenaire en l’an 2010.
Depuis l’avènement du maire Floribert Kaseba en 1998, cette ville s’est donné pour principe « Lubumbashi wa ntanshi, Bulaya 2000 », c.a.d. "Lubumbashi la première, propreté en 2000".

Plusieurs grilles de lecture s’offrent face à cette expression.
Dans le domaine de la salubrité de la ville, le souhait du maire est de voir Lubumbashi devenir la ville la plus propre, donc la première!, de toutes les villes de la République démocratique du Congo.

Dans ce sens, l’an 2000 constituait le rendez-vous de cette compétition.
La réfection du réseau routier urbain, la construction du nouveau marché moderne dans la commune de Lubumbashi, la politique de reboisement en vue de faire de la ville un espace vert, etc., sont autant d’éléments favorables à la politique “rendons notre ville propre” initiée par les autorités municipales.

Dernièrement, le gouverneur élu de la province du katanga a l’ambition de faire ressembler Lubumbashi à Johannesburg.

Avant lui, le président Kabila n’a-t-il pas fait allusion, pendant la campagne présidentielle, de cette Elisabethville où venaient se faire soigner les Sud Africains ?

C’est dire toute l’ambition qui anime les différentes autorités de la ville, de la province et du pays de voir Lubumbashi redorer son blason d’antan.

Biographie express :
Donatien Dibwe dia Mwembu est docteur en histoire (Université de Laval, Québec), professeur d’histoire à l’Université de Lubumbashi (UNILU) et directeur scientifique de l’Observatoire du changement urbain dans cette ville cuprifère.


Depuis 1990 il s’intéresse à l’histoire sociale, particulièrement aux cultures populaires urbaines.


En collaboration avec Bogumil Jewsiewicki il anime le projet Mémoires de Lubumbashi dont il est président du comité local.


Il compte à son actif plusieurs publications dont les principales sont :
- « Bana Shaba abandonnés par leur père : structures de l’autorité et histoire sociale de la famille ouvrière au Katanga 1910-1997 » (L’Harmattan, 2001),
- « Université de Lubumbashi 1990-2002 : société en détresse, pari sur l’avenir » sous la direction de Bogumil Jewsiewicki et Véronique Klauber (L’Harmattan, 2003),
- « Vivre ensemble au Katanga » avec Marcel Ngandu (L’Harmattan, 2005)
- et « Tout passe. Instantanés populaires et traces du passé à Lubumbashi » sous la direction de Danielle de Lame et Donatien Dibwe dia Mwembu (L’Harmattan & Musée royal de l’Afrique centrale Tervuren, 2005).

© CongoForum – Geert Stienissen (en collaboration avec Guy De Boeck), 27.08.07

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Note du collecteur :
- le professeur Dibwe, malgré son immense savoir, ignore, lui aussi, le sens du mot "endéans" (article 226 de la constitution de la IIIème République) !...
Dommage pour lui, ses étudiants, ses lecteurs.

- de partout au Congo (Kinshasa, Kisangani,...) et depuis des années, des témoignages de "cotes sexuellement acquises" pour les filles et de "cotes financièrement achetées" pour les garçons pleuvent.
Y compris à l'UNILU.
Mais bon, il n'y pas "meilleur" aveugle que celui qui ne veut pas voir !...

- l'UNILU "gère" l'hôpital "de référence" Sendwe !
Ha bon !...
Le professeur Dibwe semble ignorer la situation réelle...

- le professeur Dibwe vit-il vraiment à Lubumbashi ?....
Par exemple, où voit-il du reboisement ?
2 de mes correspondants lushois, qui ont tenté l'un et l'autre de participer au reboisement de la ville et de ses pourtours, ont bien dû constater l'absence d'implication des autorités, le manque total de moyens affectés à cette activité bien nécessaire (il suffit de regarder L'shi de l'espace...)

- Quant à faire de L'shi un second Jo'bourg, que Katumbi s'occupe et ASSUME, d'abord et avant tout, de ses prérogatives (améliorer la situation de TOUS les katangais...d'abord, assurer leur sécurité et intégrité physiques, leur nourriture et leur eau potable, leur éducation de base...tout cela est peu spectaculaire et donc, peu intéressant,semble-t-il.Constat personnel en novembre 2006 puis le 1er mai 2007, via Champion) et qu'il laisse le maire de L'shi exercer ses prérogatives !


- Concernant ce cher ancien "maire" Floribert Kaseba, en 2003, il a refusé d'autoriser des lushois, qui voulaient créer un site Internet pour mettre la ville en valeur, pour y attirer touristes et hommes d'affaires, à photographier les bâtiments et lieux de L'shi !
"Il a crû que nous allions faire des millions sur son dos", m'a dit et redit l'un d'eux...
Eux et moi, on voyait surtout des frais dans ce projet !

Résultat ?...rien de valable ni de récent surtout concernant L'shi sur le net !

De plus, pour ce qui est de la propreté à atteindre en 2000, il faut bien constater l'échec TOTAL, même en 2007...

Lien vers le texte original, intégral

21 août 2007

Lubumbashi : l'International Rescue Committee (IRC) cherche à engager un " Responsable Technique du Charroi Automobile "; Date limite 31 août

Source : mediacongo.net
Date de survenance : 21 août 2007
Date de première publication sur Internet : 22 août 2007

Texte intégral :
OFFRE D'EMPLOI :
L'International Rescue Committee (IRC) cherche à engager un " Responsable Technique du Charroi Automobile " pour son bureau de Lubumbashi.


Grade : III-1
Département : Logistique
Superviseur : Superviseur Logistique
Lieu d'affectation : Lubumbashi

Description du poste :
Le Responsable Technique du Charroi automobile a comme activité principale la gestion rationnelle du matériel roulant appartenant à IRC ou en location, d'en assurer la maintenance, d'en établir un inventaire régulier et d'assurer la supervision du personnel y affecté (chauffeurs, conducteurs de moto/pirogue…).

Responsabilités et Tâches spécifiques :
- Responsable du garage IRC et supervision technique des chauffeurs et mécaniciens IRC ou affectés aux véhicules en location:
- Réparation et entretiens véhicules IRC et groupes électrogènes ;
- Distribution journalière des véhicules (jours ouvrables, week-end et jours fériés);
- Préparation des achats pièces mécaniques (Cotations et PR) ;
- Développer des mécanismes de conservation appropriés et mise à jour de rapport sur les pièces de rechange en stock.
- Suivi du stock de pièces de rechange du matériel roulant /tenue de fiches des stocks des pièces
- Définition et suivi du plan de roulement mensuel des chauffeurs.
- Assurer le respect de normes de l'IRC en matière de transport :
les communiquer et les faire signer au chauffeur dès le premier jour de travail (voir Acte de Prise de Connaissance)
- S'assurer que l'initiation au code de communication a été faite par l'Opérateur Radio.
- Vérification régulière de véhicules IRC et planification de leur entretien/Contrôle technique : Canevas d'entretien et de maintenance du matériel roulant et assurer le suivi de ce canevas par les chauffeurs.
- Vérification de la documentation de tout véhicule et chauffeurs (tous) ;
- Assurer le contrôle de boîtes d'outillage et autres matériels de chaque engin.
- Veiller au respect strict, par le Chauffeur affecté au véhicule en location, de recommandations figurant dans le contrat de location des véhicules.
- Participer au recrutement de nouveaux chauffeurs.
- Location des véhicules : suivi et respect de termes de contrats de location
- Contrôle de fiches d'activités journalières de chaque engin pour assurer une utilisation rationnelle du carburant.
- Se rassurer de la disponibilité permanente des stocks minimum et d'urgence de carburant à la Base
- Organisation et mise à jour de la documentation relative au matériel roulant.
- Possibilité de conduire en cas de nécessité.
- Tenir un classeur des chauffeurs occasionnels compétents à qui recourir en cas de besoin.
- Suggestions pour l'amélioration de la qualité de service de maintenance du matériel roulant.
- Gestion technique du charroi automobile IRC ;
- Tracking sheet de la documentation relative aux :
Assurances véhicules, cartes roses, contrôle technique, vignettes et permis de conduire pour véhicules et staff IRC ;
- Exécuter toute autre tache demandée par le superviseur ou la hiérarchie.

RAPPORTS :
- Elaboration des rapports mensuels de consommation véhicules et groupes électrogènes en carburant ;
- Elaboration des rapports mécaniques mensuels sur l'état des véhicules et l'utilisation des pièces mécaniques ;
- Rapport et inventaire (selon un programme établi) des matériels roulants IRC
- Rapport mensuel de maintenance du matériel roulant.

Qualifications exigées :
- Education :
Diplôme d'étude supérieure (Graduat au minimum) ou formation spécialisée équivalente.

Profil recherché :
- Minimum 5 années d'expérience à ce poste, de préférence avec les Organisations internationales
- Bonnes connaissance de programmes informatiques de base : Word, Excel
- Excellentes connaissances techniques et mécaniques dans la gestion du charroi automobile
- Grande capacité d'organisation, de planification, de gestion et suivi de stock, gestion du parc automobile
- Capacité de travailler indépendamment et esprit de créativité.
- Excellente connaissance du français (écrit et parlé)
- Très fortes capacités de travail (en équipe et autonome)
- Rigueur et précision dans le travail, forte attention aux détails
- Savoir conduire avec maîtrise et avoir son permis de conduire validé
- Forte capacité d'adaptation aux imprévus et aptitude à gérer les priorités
- Capacité de travailler sous pression
- Capacité de rédiger des rapports (utilisation du carburant, état des pièces de rechange, maintenance de véhicules )
- Capacités de communication interpersonnelle et de travail en équipe.
- Des qualités professionnelles très élevées: discipline, honnêteté, flexibilité, disponibilité aux tâches supplémentaires .
- Bonnes relations humaines avec capacité de travailler dans un environnement international
- Connaissances dans l'utilisation des moyens de communication HF/VFH

Modalités de recrutement :
Présentation du dossier :
- Lettre de motivation
- CV à jour avec les noms de 3 références professionnelles (+ fonction, adresse courriel et n° de téléphone)
- Copie des diplômes, attestations de services rendus et recommandations, copie d'une pièce d'identité.
- Copie de la Carte de Chômeur (pour candidats sans emploi).
- Marquez sur l'enveloppe le code du poste : LogtransportJob-Lub
- Ceux qui vont postuler par courriel devront mentionner le code du poste comme objet du message : LogtransportJob-Lub

DÉPÔT DE CANDIDATURE:
- BUREAU IRC Lubumbashi
-ou par courriel à l'adresse suivante : LogtransportJob-Lub@DRCongo.theIRC.org

DATE LIMITE : Le 31 août 2007 à 16h00


Sylvie LOUCHEZ
Directrice Nationale Adjointe

International Rescue Committee
Bureau du Katanga
6-7, Av Ndjamena / coin Blvrd 30 juin
Commune L'shi, Lubumbashi, RD Congo
Tél : 081 253 2229 (+243 81 253 2229)
Courriel : IRCLubumbashi@theIRC.org
Site Internet : www.theIRC.org

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Lubumbashi : l'International Rescue Committee (IRC) cherche à engager un " Responsable de l'entretien des bureaux et résidences" ; Date limite 28 août

Source : mediacongo.net
Date de survenance : 21 août 2007
Date de première publication sur Internet : 22 août 2007

Texte intégral :
Offre d'emploi :
L'International Rescue Committee (IRC) cherche à engager un " Responsable de l'entretien des bureaux et résidences" pour son bureau de Lubumbashi.


Description du poste :
Le Responsable de l'entretien des bureaux et des résidences doit assurer le bon entretien du bureau et des résidences en s'assurant que les cuisiniers, les nettoyeurs et le personnel de sécurité (Gardiens) accomplissement bien leur travail. Il/elle doit aussi s'assurer du bon entretien des bâtiments et équipements utilisés dans le bureau et résidences.

Responsabilités et Tâches spécifiques :
1. Electricité :
Détecter et réparer les pannes électriques - Vérifier le circuit électrique à la Base et Résidence - Assurer le bon fonctionnement de l'équipement de climatisation, du générateur - Gérer le carburant destiné aux générateurs - Répondre rapidement aux pannes survenant dans le bureau et les résidences. Contacter l'électricien si nécessaire et superviser son travail.

2. Maintenance :
Entretien du générateur, de cuisinières, de frigos, de chauffe-bains, de la pompe à eau, de la piscine/Résidence, veiller à l'utilisation rationnelle des équipements (Base et Résidence) - Gérer, contrôler, entretenir les serrures et charnières, les clés, graisser les portes, placer les moustiquaires - Suivi réparation photocopieuse - Exécution occasionnelle de petits travaux de menuiserie et maçonnerie - Dispositifs de dissuasion pour une sécurité efficace de la base et de la résidence - Rapport pour chaque travail d'entretien

3. Plomberie :
Déboucher les lavabos et les cuves - Réparer les chauffe-bains et les robinets - Faciliter l'approvisionnement en eau à partir de points de réserve (Bladders, citerne) en cas de coupure. Contacter le plombier si nécessaire et surveiller son travail.

4. Services quotidiens de bureau et résidences :
Organisation et Supervision du travail du cuisinier, des employés de maisons et nettoyeurs des bureaux - Gestion des travailleurs journaliers
Contrôle du Patrimoine de l'IRC : Suivi et Inventaire mensuel des équipements de maisons et de bureau -Vérification et rapport de gestion du stock des fournitures de maisons.
Gestion des malles d'urgence (Résidences et Bureau)

Qualifications exigées :
- Education :
Diplôme d'étude supérieure (graduat minimum) ou formation technique équivalente (Humanités : Cycle Technique Complet).

Profil recherché :
- Minimum 3 années d'expérience à ce poste, de préférence avec les Organisations internationales
- Maîtrise des logiciels de base (Word, Excel)
- Bonne connaissance du français (écrit et parlé),
- Très fortes capacités de travail (en équipe et autonome)
- Rigueur et précision dans le travail
- Résistant au stress
- Savoir conduire une moto
- Grandes aptitudes techniques et forte capacité d'adaptation à la technologie moderne, facilité d'apprendre.
- Grandes connaissances du fonctionnement des équipements électriques et la capacité de détecter les pannes et les réparer ;
- Etre très attentif et méticuleux aux détails.
- Grande capacité d'organisation et de gestion des priorités devant des tâches multiples.
- Bonnes capacités de communication interpersonnelle et de travail en équipe.
- Des qualités professionnelles très élevées: discipline, honnêteté, flexibilité, disponibilité aux tâches supplémentaires.
- Bonnes relations humaines avec une capacité de travailler dans un environnement international et multiculturel.
- Intégrité

Modalités de recrutement :
Présentation du dossier :
- Lettre de motivation
- CV à jour avec les noms de 3 références professionnelles (+ fonction, adresse courriel et n° de téléphone)
- Copie des diplômes, attestations de services rendus et recommandations, copie d'une pièce d'identité.
- Copie de la Carte de Chômeur (pour candidat sans emploi).
- Marquez sur l'enveloppe le code du poste pour ceux qui postulent par imprimé : LogCompoundJob-Lub
- Ceux qui vont postuler par courriel devront mentionner le code du poste comme objet du message : LogCompoundJob-Lub

DÉPÔT DE CANDIDATURE:
- BUREAU IRC Lubumbashi
- ou par courriel à l'adresse suivante : LogCompoundJob-Lub@DRCongo.theIRC.org

DÉPÔT DE CANDIDATURE:
BUREAU IRC Kisangani - IRC KINSHASA - IRC BUKAVU - IRC BUNIA - IRC KANANGA .

DATE LIMITE : Le 28 août 2007.

Sylvie LOUCHEZ
La Directrice Nationale Adjointe

International Rescue Committee
Bureau du Katanga
6-7, Av Ndjamena / coin Blvrd 30 juin
Commune L'shi, Lubumbashi, RD Congo
Tél : 081 253 2229 (+243 81 253 2229)
Courriel : IRCLubumbashi@theIRC.org
Site Internet : www.theIRC.org

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Lubumbashi : l'International Rescue Committee (IRC) cherche à engager un Responsable des approvisionnements ; homme ou femme ! Date limite : 31 août

Source : mediacongo.net
Date de survenance : 21 août 2007
Date de première publication sur Internet : 22 août 2007

Texte intégral :
OFFRE D'EMPLOI :
L'International Rescue Committee (IRC) cherche à engager un Responsable des approvisionnements pour son bureau de Lubumbashi.


1. Intitulé du poste : Responsable des approvisionnements
2. Grade selon grille IRC : IV-I
3. Département : Logistique
4. Superviseur : Superviseur Logistique
5. Lieu de prestation : Lubumbashi

Description du poste :
Le responsable des approvisionnements aura pour rôle d'assurer les achats (approvisionnements) du programme conformément aux normes IRC incluant l'acquisition des matériels et services dont les différents programmes repartis sur l'étendue de la Province du Katanga en République Démocratique du Congo ont besoin.

Tâches à accomplir :
- S'assurer que les achats sont effectués selon les règles spécifiques aux bailleurs de fonds
- Mettre en place et entretenir les politiques et procédures IRC relatives aux achats
- Identifier les fournisseurs fiables de la ville de Lubumbashi ;
- Etablir sur le serveur une base de données électronique de prix de référence qui reflète la réalité du marché de Lubumbashi pour différents articles ;
- Donner des conseils aux services demandeurs et utilisateurs à tous les stades du cycle d'acquisition des matériels ;
- Lancer les demandes de cotation ;
- Analyser les offres et sélectionner les fournisseurs les mieux offrants ;
- Placer les commandes aux fournisseurs ;
- Exécuter les paiements des fournisseurs ;
- Tenir à jour les documents comptables justifiants les achats ;
- Tenir à jour des données statistiques des achats (PRTS) ;
- Classement des archives du département ;
- Communiquer quotidiennement, coordonner et planifier avec les demandeurs relativement à leurs commandes et livraisons

Qualifications :
- Détenteur d'un diplôme de graduat en Science Commerciales ou études similaires ;

Compétences et aptitudes :
- Une expérience professionnelle de 3 ans au minimum dans les approvisionnements, de préférence avec les organisations internationales ;
- Bonne maîtrise du français parlé et écrit ;
- Bonne maîtrise de l'outil informatique de base: Word, Excel, Internet, MS Outlook ;
- Qualités professionnelles irréprochables : Honnêteté, intégrité,…
- Bonne connaissance des sources d'approvisionnement de la ville de Lubumbashi, des tendances du marché et de la fixation des prix ;
- Grande capacité à respecter les instructions, normes et procédures ;
- Fortes capacités de travailler sous pression ;
- Fortes capacités de travail, en équipe et en autonomie ;
- Grande capacité d'organisation et grand soin dans son travail ; attention aux détails
- Rapidité et précision dans l'exécution des tâches ;
- Compétence en communication et négociation ;
- Disponibilité pour assurer en plus des tâches fonctionnelles ou terre à terre en fonction des urgences ;
- Capacité d'entretenir des bonnes relations humaines dans un environnement de travail international et multiculturel ;
- Capacité d'entretenir des bonnes relations professionnelles avec les partenaires ;
- Aptitude à prendre les décisions et les assumer ;
- Fortes capacités d'adaptation aux imprévus et de gestion des priorités ;
- La connaissance de l'anglais est un atout

Composition du dossier :
- Lettre de motivation manuscrite ;
- CV à jour comprenant trois références professionnelles ;
- Copie des diplômes, pièces d'identité, attestation des services rendus ;
- Copie de la Carte de Chômeur (pour candidats sans emploi)

Dépôt des candidatures :
- Marquez sur l'enveloppe le code du poste pour ceux qui postulent par imprimé : LogProcurementJob-Lub
- Ceux qui vont postuler par courriel devront mentionner le code du poste comme objet du message : LogProcurementJob-Lub

Bureau IRC Kinshasa, Bureau IRC Kisangani, Bureau IRC Kananga, Bureau IRC Bukavu ou par courriel à l'adresse suivante : LogProcurementJob@DRCongo.theIRC.org

Date limite : le 31 août 2007 à 16h00

Les candidatures féminines sont fortement encouragées.

Lubumbashi, le 21 aout 2007

Sylvie LOUCHEZ
Directrice Nationale Adjointe

International Rescue Committee
Bureau du Katanga
6-7, Av Ndjamena / coin Blvrd 30 juin
Commune L'shi, Lubumbashi, RD Congo
Tél : 081 253 2229 (+243 81 253 2229)
Courriel : IRCLubumbashi@theIRC.org
Site Internet : www.theIRC.org

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Kipushi : Le tribunal examine 1 des 4 chefs d'accusations, Gédéon nie le meurtre des civils et le pillage de leurs biens ! Suite : mardi 28...

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 21 août 2007
Date de première publication sur Internet : 22 août 2007

Texte intégral :
Kipushi : Gédéon nie le meurtre des civils et le pillage de leurs biens.

La 2ème audience publique du procès opposant le ministère public à Kyungu Mutanga alias Gédéon s’est tenue ce mardi.
Sur les 4 chefs d'accusation portés contre l’accusé, le tribunal n’a examiné que le mouvement insurrectionnel, constate radiookapi.net


Le tribunal militaire de garnison du Haut-Katanga a procédé ce mardi à l'instruction du dossier.

Comme lors de la 1ère audience, Kyungu Mutanga s’est présenté torse et pied nus devant le tribunal.
Il était en tenue traditionnelle, colliers et chapelets autour de son corps, son cou et ses bras.
Son épouse était également torse nue.

Gédéon s’était couvert d’une cagoule comme à la 1ère audience.
Le président du tribunal a exigé qu’il l’ôte et lui a été interdit de la porter lors des prochaines audiences.

Kyungu Mutanga alias Gédéon s’est adressé au tribunal en ces termes :
« Si je suis venu à Lubumbashi, c'est parce qu'il y a des gens qui sont venus me voir à Mitwaba pour me dire que le chef de l'Etat, Joseph Kabila, me cherchait.
Ils m’ont dit que je ne ferai que 2 à 3 jours seulement à Lubumbashi
».

Gédéon ajoute qu’il est surpris de se retrouver devant le tribunal.
Kyungu Mutanga a déclaré que son mouvement avait été créé pour combattre les militaires rwandais et ougandais.

Il nie avoir tué des civils, ou pillé leurs biens.
Gédéon explique que s'il a tué des militaires FARDC, c’est parce qu'ils pillaient, tuaient et violaient des femmes et des filles dans les villages.

L’audience a été renvoyée à mardi prochain, 28 août.
Elle se tient à Kipushi, à 30 kilomètres de Lubumbashi.

Lien vers le texte original, intégral

19 août 2007

Kinshasa : CAF, le TP Mazembe s'impose "à domicile" devant le CS Sfaxien par 2-1 et prend la tête du groupe A ! Sauveur 2 fois : Trésor Mputu Mabi !

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 19 août 2007
Date de première publication sur Internet : 19 août 2007

Texte intégral...moins les fautes de frappes et autres incongruités :
Foot-Caf: TP Mazembe s'impose devant le CS Sfaxien (2-1).

En match de la 3e journée de la phase de poule joué ce dimanche au stade des Martyrs de Kinshasa, le Tout Puissant Mazembe a pris les commandes, du groupe A, grâce à sa victoire sur les tunisiens du Cercle sportif Sfaxien (2-1).

Le Tout Puissant Mazembe, seul club congolais encore en lice en compétition africaine de la Caf, a du puiser dans ses dernières ressources pour venir à bout des tunisiens du Cercle sportif Sfaxien.

En première période, Mazembe joue bien, mais ne marque pas.
Toutes les velléités offensives des attaquants de Mazembe sont renvoyées par le bloc défensif tunisien commandé par Rouid Hamdi.
C’est ainsi que pourrait se résumer la première période.

A la reprise, les congolais ne mettent qu’une minute pour trouver le chemin de but adverse.
Trésor Mputu Mabi va par 2 fois endosser le costume de sauveur.
Le capitaine de Mazembe qui réceptionne une balle de Patou Kabangu à l’entrée du grand rectangle, côté droit, fixe la charnière centrale des tunisiens, son centre est repris par Bedi Mbenza : 1-0 pour Mazembe.

Mais les tunisiens vont vite refroidir les ardeurs des congolais.
Sur un coup franc rapidement joué, le centre de Helali Ahmed trouve, l’international congolais Lelo Mbele étrangement seul dans la surface de réparation.
D’une tête plongeante, Lelo Mbele marque et remet les 2 équipes à égalité un but partout.
On joue alors la 56e minute de jeu.

Santos Mutubile effectue alors son premier changement.
Alain Kaluyituka cède sa place, poste pour poste, à Kassongo Ngandu.

Sur le terrain, les 22 acteurs ne se font pas de cadeau.

Il faudra attendre la 84e minute pour assister au but de la victoire de Mazembe.
Posté en embuscade au cœur de la défense tunisienne, Mputu Mabi récupère une passe de Kabundi, son tir trompe le gardien Saidi Lotfi.

Le score n’évoluera plus jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre namibien Katjimune Matheus.


Dans l’autre match du groupe A, les Sud-africains de Mamelodi Sundowns maintienent leur invincibilité à domicile en disposant des Camerounais des Astres de Douala (2-1).

Au classement général, Mazembe et Mamelodi Sundowns totalisent 6 points :
+1 pour les congolais et -2 pour les sud africains.
Le CS Sfaxien suit à 3 longueurs avec 3 points, +3.
Les camerounais d’Astres de Douala ferme la marche avec 1 point.

Lien vers le texte original, intégral

 
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